Le groupement des producteurs de fraises de Wallonie a lancé la saison, chez un producteur perwézien. Avec un peu de retard, en raison de la météo de ce début de printemps.
Elles se sont fait attendre. Avec une dizaine de jours de retard, les fraises de Wallonie souffrent du manque de luminosité de ce début de printemps. Bien rouge et cueillie à point, cette variété précoce appelée "Flair" ouvre donc la saison. Johan Godfriaux s'est lancé il y a 5 ans, à Malèves-Sainte-Marie, dans le but de varier ses productions.
Une fraise locale et goûteuse
L'une des caractéristiques du label "fraises de Wallonie" est d'être estampillé "produit local". Johan fait partie des 51 producteurs bénéficiant de l'appellation. Ils n'étaient que 22 au lancement, en 2020, année du confinement. Le groupement lui permet de valoriser ses fraises cultivées en pleine terre, et qui font l'objet d'une attention soutenue de la mi-août à la mi-avril. Johan les commercialise depuis sa ferme "Notre-Dame". On trouve aussi ses produits dans les commerces locaux.
Un label et un ravier reconnaissables
Médiatiser le lancement de la saison, cela permet de mettre en lumière le travail des producteurs locaux. Et de rappeler que la fraise est un fruit saisonnier. Dans un marché envahi par les fraises venues d'Espagne ou de Flandre, les cultivateurs wallons tentent de se frayer une place à part. Leurs raviers sont reconnaissables à leur logo. Et, c'est écrit en lettres grasses dans le contrat, les producteurs sont rémunérés au prix juste. Johan vend ses fraises cinq euros les 500 grammes.
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