
La nuit du 20 avril, Pierre-Yves Charlier s’en souviendra ! Une nuit particulièrement froide puisque les températures sont descendues jusqu’à moins 6 degrés. Le gel a détruit 30 % des bourgeons de ses fraisiers en pleine floraison. La récolte sera, dès lors, plus pauvre cette année.
Cultivateur de fraisiers depuis seulement 3 ans, Pierre-Yves Charlier est aujourd'hui sous le choc. C’est, en effet, la première fois que cela se produit dans son champ. Il décrit une situation « exceptionnelle ». Plantés depuis le mois d’août, les plants n'ont pas supporté ce froid nocturne. Il s'agit d'une perte économique mais également de 9 mois de dur labeur qui a été ravagé par le froid.
D’autres cultures touchées
Les champs de fraises ne sont pas les seuls à avoir souffert ! Les gelées d’avril ont touché plusieurs agriculteurs de la région de Chastre et de Gembloux. Si Pierre-Yves Charlier regrette sa perte, il n’est pas le plus à plaindre explique-t-il : « pour les cultures de pommes et de poiriers c’est encore pire. Il y en a qui ont des pertes allant jusqu’à 100% ! ».
Y a-t-il une solution ?
Anticiper ! Les agriculteurs se tiennent informés des prévisions météorologiques mais celles-ci peuvent tout de même surprendre. La nuit du gel, seulement moins 2 degrés était annoncé. Couvrir et protéger le champ ne suffit parfois pas, les agriculteurs doivent utiliser d’autres moyens comme les canons à chaleur par exemple. La survie totale de la floraison n’est cependant pas assurée. Si Dame Nature est imprévisible, l’anticipation reste pour le moment, le meilleur allié des cultivateurs.
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